Le livre se découpe en 3 parties :
- Matérialisme et minimalisme ;
- Le corps ;
- Le mental.
Je ferai trois articles, une par partie (je n'ai lu, à ce jour, que la première partie) :
Alors qu'est ce que j'en ai pensé : que du bien, c'est vraiment bien écrit, d'accès simple, elle explore vraiment tous les faces du minimalisme (objets, possessions), certains passages me parlent énormément.
"les gens croulent sous le poids de leurs possessions et oublient ou ne réalisent pas que leur convoitise les transforme en être sans vie, parce qu'assujettis à des envies toujours plus nombreuses"
"changer veut dire vivre.se défaire de ses possessions peut aider à devenir celui ou celle que nous aurions aimé être"
"on perd tant de place à encombrer les espaces"
"les couleurs fatiguent la vue. Le noir, le blanc, le gris sont à la fois l'absence et la fusion de toutes" me rappelle ça : harmonie des couleurs.
"tout ce possède une personne devrait pouvoir tenir dans un ou deux sacs de voyage"
Tous les aspects du minimalisme des possessions sont abordés et bien abordés (bien que j'aurais aimé parfois une analyse plus profonde).
L'auteur a tranché la question du cheap ou du luxe pour ses possessions : c'est le luxe pour elle, elle l'annonce, "le minimalisme coûte cher!"
Les points négatifs, le livre s'adresse aux femmes et elle l'annonce d'ailleurs dès les premières pages!!! attention c'est bien, mais pour l'homme que je suis c'est dommage et cela se ressent : garde-robe, sac à mains, j'essaye de faire le parallèle mais ce n'est pas toujours possible ou évident (je crains déjà pour la partie sur le corps!)
L'autre point négatif est la construction, la structure du bouquin (je suis gonflé de dire ça car je suis un spécialiste des articles déconstruits...), on assiste à quelques répétitions et parfois on se perd dans les chapitres...En même temps dans le minimalisme tout est lié, je conçois la difficulté de bien délimiter les différents aspects...
Conclusion de la première partie : C'est un bouquin qui vaut vraiment le coup et à ce prix là c'est donné : penser que cela a été écrit en 2005 me fascine pour deux raisons : l'aspect visionnaire et la grosse claque aux américains qui n'ont finalement rien inventé (et bimm!)
La suite bientôt.
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Oui effectivement, cela fait un moment que ce livre est sorti. Quand je l'ai lu en 2009, j'ai eu l'impression de lire enfin le livre qui me correspondait et qui m'a moins donné l'impression d'être une extra terrestre...bon, sauf pour le luxe, je suis beaucoup plus simple!
RépondreSupprimerJe vous conseille un autre livre d'elle encore mieux, oui, c'est possible : il s'appelle" l'infiniment peu".
C'est vrai qu'elle s'adresse essentiellement aux femmes, il y a un autre auteur Leo Babauta qui lui a écrit l'art d'aller à l'essentiel, écriture plus masculine mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier...à moins que vous ne le connaissiez déjà ?
Bien à vous. Séverine.
Merci pour le retour de lecture !
RépondreSupprimerDe mon coté J'ai lu Léo Babauta après Dominique Loreau et franchement, je n'ai rien appris...
La lecture de ses articles de blog devrait amplement me suffire à l'avenir :)
Par contre tu me donnes le goût de lire "L'infiniment peu".
Ce livre est certes pas destiné aux hommes de prime abord mais il est vraiment top et facile à se l'accaparer! Les conseils sont avisés et parfaits pour un minimaliste! A lire absolument!
RépondreSupprimerJ'ai lu L'art de la simplicité, L'Infiniment peu et 99 objets nécessaires et suffisants de Dominique Loreau. C'est comme ton blog, une rencontre des esprits ! Je ressens la même chose que toi par rapport au déroulement, tout se mélange un peu. Je pense que c'est qu'elle est très inspirée, c'est son côté poétique qui fait ça. Soit dit en passant, je pense que le Japon est LE pays où il fait bon vivre pour un minimaliste.
RépondreSupprimerOui la japon! ce n'est pas exclut que j'aille vérifié tout cela de mes propres yeux...
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